La production de déchets électroniques représente plus de 50 millions de tonnes chaque année à travers le monde. Certains sont incinérés, enfouis sous la terre ou encore, après avoir parcouru des centaines de kilomètres de manière illégale, terminent à même le sol dans des décharges à ciel ouvert.
Décharge de déchets électroniques d’Agbogbloshie - Image Muntaka Chasant pour l’agence Solent News/Sipa
Ces chiffres sont directement attribuables à la surconsommation de ces biens. Dans notre société contemporaine, nous sommes constamment poussés à rechercher le dernier modèle d'appareil électronique, souvent attirés par les innovations technologiques et les fonctionnalités plus récentes.
Selon une étude de GreenIT, Il faut 80 fois plus d’énergie pour produire un gramme de smartphone qu’un gramme de voiture. À noter que 90% de l’énergie consommée par un smartphone est générée lors de sa fabrication.
De plus, 4 tours du monde sont nécessaires pour produire un smartphone !
Malheureusement, cette quête incessante du "nouveau" a engendré une culture du gaspillage, où les appareils électroniques encore parfaitement fonctionnels sont souvent jetés plutôt que réparés. Cette mentalité de remplacement rapide a des répercussions majeures sur l'environnement, contribuant de manière significative à l'accumulation de déchets électroniques et à la surexploitation des ressources naturelles nécessaires à leur fabrication.
Carte du monde des déchets d'équipements électriques et électroniques
— Voyons maintenant l’aspect sociétal…
Les biens électroniques occupent désormais une place centrale dans nos sociétés modernes. Cette révolution numérique a créé de nouvelles opportunités et ouvert des portes vers un monde interconnecté. Cependant, cette dépendance croissante à l'égard de la technologie a également engendré un phénomène inquiétant : l'exclusion numérique.
Un fléau qui touche 13 millions de français.
Pendant la crise du COVID-19, cette exclusion s'est dramatiquement accentuée. Les personnes qui ne pouvaient pas se connecter en ligne se sont retrouvées isolées, incapables d'accéder aux informations vitales, aux services de santé, à l'éducation à distance et même à des opportunités de travail.
Cette fracture numérique est devenue une question de justice sociale. Ceux qui sont laissés pour compte sur le plan numérique risquent de devenir socialement exclus, incapables de participer pleinement à la vie économique et sociale de notre société de plus en plus connectée.
Enfin, l'omniprésence des appareils électroniques dans notre vie quotidienne a indéniablement ouvert la voie à de nouveaux défis et risques. La cybermalveillance, dont nos séniors sont le plus touchés. 38% des victimes de cybermalveillance, sont des personnes âgées de plus de 60 ans.
En parallèle, l'utilisation excessive des appareils électroniques a conduit à des problèmes de sommeil, la dépendance, affectant notre bien-être mental et notre capacité à maintenir des relations sociales significatives. Enfin, les problèmes oculaires liés à une utilisation prolongée des écrans sont devenus courants.
Une note de Santé publique France en 2020 alerte sur le fait de laisser l’enfant devant un écran avant l’école. En effet, le risque de développer des troubles primaires du langage sont multipliés par 3 !
— Les engagements de Fairfix pour à aider à résoudre ces problèmes
Après avoir consommé de nombreux articles sur ses différents sujets et reçu de nombreux témoignages, nous étions déterminés à agir. Lorsque nous avons lancé Fairfix en 2023, nous nous sommes engagés à ouvrir des ateliers de proximité au cœur des villes où l'on peut trouver des conseils, des services de réparation et des appareils électroniques de seconde main afin de rendre le numérique accessible à tous et qu’il soit utilisé en conscience.
Notre ambition : Se placer comme un acteur local qui lutte pour construire un futur plus responsable, inclusif et bienveillant.
Chaque année chez Fairfix c’est près de 30 stagiaires qui sont formés dans nos ateliers, et sensibilisés à ses problématiques.
Nos équipes collectent les vieux appareils des clients sous forme de rachat ou reprise sur un nouvel appareil. Ces appareils sont réparés et reconditonnés par nos techniciens experts directement dans nos ateliers pour être revendus à des prix accessibles à tous, en moyenne 60% moins cher que du neuf.
Pour renforcer notre engagement envers l’inclusion numérique, nous travaillons en étroite collaboration avec des associations qui luttent contre l’exclusion numérique en leur reversant 5% du CA de chaque vente.
À travers nos ateliers et nos médias sociaux, nous mettons un point d'honneur à accompagner les consommateurs et les sensibiliser sur les risques d’usage des appareils électroniques.
Nous serions ravis de gagner votre confiance. Nous espérons que vous nous considérerez pour toute demande de réparation et de conseil existant ou futur pour lequel vous pourriez avoir besoin d'une expertise. Je suis certain que vous serez conquis par notre service et notre équipe.
Merci pour votre considération,
Antoine A.
PDG et fondateur de Fairfix.